Le concept est généré selon quatre courbes. Elles délimitent la forme et un module cubique définit l'espace dans la forme. Les courbes sont dans la continuité du double élément. Elles en découlent et vont créer des espaces en s'appropriant l'avant-toit de la façade, en dialoguant avec le dessus et le dessous. Le module cubique permet une forme à la fois légère et complexe.
Maquette, 1:33
Maquette, 1:33
Maquette en situation, 1:33
Maquette et double élément en situation, 1:33
Maquette en fil de fer, matérialisation des quatre courbes génératrices, 1:66
Maquettes du dispositif qui lient les super éléments plus bas et plus haut de l'espace entre les quatre moules.
Maquette en fil de fer sur la maquette de scénario 1:66
Maquette en carton incorporé dans l'espace formé des colonnes plus 1:33
Vue de la géométrie particulière du dispositif
Détails de confection
Vue de haut depuis le moule en face
Le départ du parcours se fait dans un espace complexe composé de quatre plans et arrive devant cette fenêtre condamnée sur une simple dalle (les trois autres plans s’étant arrêtés au fur et à mesure du parcours). Chaque arrêt de plan est le résultat d’un changement de direction de l’utilisateur. Les murs sont en blancs alors que la dalle reste en bois car c’est le seul plan constant qui durera tout le long du parcours. L’escalier en colimaçon est une montée rythmée composées de changements de direction constants c’est pourquoi j’ai décidé de le diviser en trois demi-cercles où le dernier plan restant s’entrecouperait au fur et à mesure de la montée.
Il n’y a pas de lien physique entre mon fragment et celui de José car le dernier plan restant (la dalle) s’arrête lors du dernier changement de direction sur la gauche qui est la direction du fragment de José situé en face du mien. C’est donc un lien visuel du point d’observation qui reliera nos deux fragments à l’arrivée en haut de l’escalier.
Dessin libre - Directions, 1:33
Espace entouré de quatre plans - début du parcours, maquette 1:33
Arrêt du plan supérieur, début des escaliers et de son plan entrecoupé, maquette 1:33
Dernier plan faisant face à la fenêtre condamnée - arrivée du parcours, maquette 1:33
Pour ce projet, j’ai décidé non seulement de reprendre un thème de l’exercice « Double Element », mais également un élément du premier exercice « Measures », respectivement : le détournement et l’escalier.
J’ai décidé de relier mon super élément à une fenêtre très particulière de mon fragment : une fenêtre condamnée (qui l’est également sur la façade de la HEP).
Le parcours emprunté pour y parvenir a, dans un premier temps, une volonté d’arriver devant une fenêtre inaccessible et par ce fait de détourner la définition standard de l’escalier, puis, a le rôle de parcours rythmé par un jeu d’arrêt de plans permettant la mise en valeur de cette fenêtre condamnée qui est la destination. La plateforme d’arrivée ne touche juste pas celle-ci, renforçant l’idée d’un endroit inaccessible mais aussi d’une plateforme d’observation. L’arrivée souligne une certaine poésie dans laquelle je cherche à inviter l’utilisateur, comme lorsque l’on regarderait un tableau.
Maquette insérée dans la colonne +, 1:33
Plan et coupes à différents moments du parcours, 1:33
Axonométrie éclatée, 1:33