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ARPENTAGE DE LA VENOGE:
Premier dessin de Victor - 1:300 Premier dessin de Valentin - 1:300
Suite à ce premier arpentage — première découverte — de la rive droite de la Venoge, nous avons eu à choisir une zone d'étude plus spécifique de ce lieu. De par le contraste entre la densité de la forêt et la légèreté du bord de la rive, et par la géométrie triangulaire formée par la rive en cet endroit, nous avons retenu la zone délimitée par les points B et E à l'ouest et par l'extrapolation du bord de la rive à l'est (voir dessin ci-dessous). Cette zone se trouve donc vers le début de notre arpentage sur les dessins, c'est-à-dire au nord.
Détail aggrandi du dessin de Victor contenant la zone d'étude allant du point B au point IV.
Image de la première maquette en plâtre de la zone Image de la deuxième maquette, utilisant cette fois utilisant une méthode de modéliser le relief par une méthode de modélisation par pentes lisses et strates. formes rectangulaires.
MAQUETTE FINALE DE MEASURES
La maquette finale de notre zone d'étude devait s'insérer dans la maquette en bois commune qui avait été réalisée par le studio entier. Celle-ci se révelait être très dense au bord de la rive et moins vers l'intérieur, puisque nous étions les seuls à avoir arpenté la forêt en profondeur sur ce fragment de la rive. Contraints par cette difficulté technique et voulant exprimer le contraste entre la densité et la légèreté que nous observions et que nous avons mentionné auparavant, nous avons choisi de ne créer qu'un seul pilier supportant toute la maquette qui tient en porte-à-faux au-dessus de la maquette commune. Ce pilier devait donc être assez massif pour pouvoir supporter le poids du porte-à-faux, mais devait également contenir une zone de contrepoids, dont le volume exact devait être calculé afin que la maquette ne se renverse, ni dans un sens ni dans l'autre. Nous avons conçu le contrepoids comme une continuité de la zone d'arpentage vers l'ouest d'exactement 12m. La fin du pilier délimite donc la fin de l'arpentage et le début du contrepoids.
De plus, pour obtenir ce porte-à-faux il a fallu créer un moule des deux "cotés" du plâtre, c'est-à-dire du dessus comme du dessus, ce que nous pouvons observer dans les images ci-dessous. Assemblés, on vient couler dans l'espace se trouvant entre ces deux moules.
Dessin de Monge de la maquette finale - 1:300 à l'horizontal, 1:100 pour le relief
Images de la maquette - 1:300 à l'horizontal, 1:100 pour le relief
Image de l'insertion du moule du pilier dans la Image du moule de la maquette, avec le moule maquette commune. du haut séparé du moule du bas.
EMPREINTE
Texte au 3:1
L’observant avec précision, nous distinguons les formes et cavités de l’objet; nous notons sa rugosité, son relief mouvementé. Notre main s’arrête dans un creux allongé au bord d’une pente; surement la trace d’une petite branche restée au sol après le coulage. D’une part du creux, la pente remonte abruptement, de l’autre, elle s’affine et s’aplatit. Nous dirigeons notre main vers la surface plus plane; elle traverse des pores remplis de terre. Puis, nous arrivons sur une feuille restée accrochée et recouvrant la surface du plâtre. En continuant, la pente se redresse légèrement; nous rencontrons un restant de branche humide.
Nous nous éloignons afin d'examiner l’objet dans son entièreté. Nous observons un sommet central, entouré de deux pentes, l’une plus douce et allongée, l’autre plus abrupte. Du côté allongé, et à l’interstice de la pente et d’une vallée plus plate, nous retrouvons la trace de notre première branche. En regardant plutôt du côté abrupt nous en retrouvons une autre, celle-ci semblant entrer dans le plâtre et le traverser. En suivant sa direction par curiosité, nous remarquons qu’elle en ressort de l’autre côté du sommet. Nous retournons le plâtre complètement, le plaçant dans la position dans laquelle nous l'avons coulé, et distinguons une quatrième branche qui en sort. Après cette traversée nous constatons que le plâtre s’est réellement imprégné du site. Il en porte non seulement la forme mais également des traces et restants, jusqu’au point qu’il en soit traversé et qu’il en fasse dorénavant partie.