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THE INNER WORLD OF A PRISON TREE - plaster casting a tree
Par BLANC Pauline, HAUSEL Anna, 07/10/18Along the path leading to the lake on the west bank of the Venoge, among a variety of trees, bushes, poles and other natural and man-made elements, stands a three stemmed tree. It is 5m West of a small sanded descent into the river and corresponds to P5 on the drawings.
The tree forms an inverted three sided pyramid, with the edges oriented respectively West, North and South-East, into which a human can easily enter, hence the nickname « Prison Tree ». The summit of this pyramid, or the joining of the arms, takes the form of an unsymmetrically rounded hollow. This slight void contains a microbiome in and of itself; the walls carpeted in moss and mould, dead leaves and branches hide tiny sprigs and other small flora which manages to grow in the little quantity of dirt enclosed in the hole. Amidst the vegetation insects creep and crawl, feeding off of the decomposing dead and the growing life.
The thick liquid plaster quickly covers every crevice and surrounds every object, indifferent to life or death, swallowing everything in its path. The rocklike lake formed in the crater in the heart of the tree freezes everything it touches.
The complicated space filled by the plaster makes it necessary that it is sectioned into four pieces in order to make it removable; each part unique, but united they recreate the surface of the trunk. The separation also allowed live branches and plants to be saved. The mould therefore shows traces of the removal of a small branch. These elements bring us back to the important verticality of the rest of the space along the river.
The surface of the pieces is covered in a variety multi-coloured objects: brown dirt, gray roots, orange-brown leaves and small stones, green moss, and small insects. The permafrost-like plaster is imprinted on all sides, even the surface that was open to air during casting has elements of the tree, as while it was drying dead leaves and rain fell into it. It also was heavily influenced by the humidity of the inner side of the tree, the moss and the bark still being slightly moist as the cast was being made.
An island is formed. The mud attached to the surface is the soil and ground, the spots of white peaking through, the cliffs of limestone. The carved-out sides that show the whiteness of the piece descend as if a beach. The roots create a forest on the mountain’s peak. Dried leaves create a smooth terrain, as if a dark concrete. The worms and bugs are the inhabitants of the land, caught in their positions of scavenging. The orange, hollow seeds are their houses.
An ecosystem - captured.
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L'idée d'un contraste
Par LAFRASSE Juliette, SILVA Frederico, 07/10/18
Les douces ailes blanches viennent embrasser la Nature, épousent les moindres aspérités, les branches, les racines, les quelques poussières de vie: champignons et ostioles se trouvent pétrifiées. Comme entre les barreaux d'une prison dénuée de couleurs, ces dernières sont privées de leurs libertés.Mais, observez ce microcosme de près!
La Surface blanche de l'Edelweiss est vallonnée, de petites montagnes se sont formées, reflétant les reliefs du bois et des mousses. Les diverses cavités créées ne sont pas emplies de terre, seules quelques feuilles et brindilles épars sont venues s'incruster dans ce blanc immaculé. Les crevasses formées par l'écorce nue de l'arbre sont plus ou moins profondes, certaines nues, d'autres ayant accueilli mousses, tiges et bactéries. Néanmoins, le constat reste le même: la matière semble ne pas réellement s'être posée sur le sol, comme s'il y avait entre eux un espace, une fine couche invisible qui empêchait tout contacts.
Deux sillons se sont créés, convergent vers le centre, entraînés par le désir de rencontre, mais ne se touchent pas:
entre eux,
le vide,
un trou béant,
l'air, à perte de vue...
A l'horizon, on aperçoit vaguement quelques racines. Elles s'étirent, se grandissent, cherchent insatiablement à atteindre l'autre coté de la rive, guidées par l'espoir de retrouver leur moitié. Mais, la fracture est réelle, et parait difficile à franchir.De l'autre coté, le même blanc. Et toujours ces reliefs.
Devant nous, un phénomène étrange: diverses montagnes nous entourent et, en leurs centres, une substance noire charbon, visqueuse. Cela ne ressemble pas à de la Terre. Ni à de l'écorce. C'est étrange, on se sent attiré par ce trou noir inconnu autant qu'il nous repousse. On veut à la fois plonger dedans et s'en éloigner.
A nos pieds, on aperçoit une jeune mousse qui ondule, son flanc est terreux, son corps paraît duveteux. Sa forme rappelle les rivières qui sillonnent entre les grands sapins, courbe et régulière. Mais, soudain, en déplaçant notre regard le long de ces blanches allées, un mur s'érige devant nous. Marron. Difforme. Friable. Sa texture est étrange, ni dure, ni moelleuse, a mi chemin entre terre et bois. La surface du mur est pourtant régulière, différentes rainures y sont tracées, formant un ensemble complexe. Un champignon géant...?A la frontière de ces deux mondes opposés mais complémentaires, on distingue un bruissement, un souffle, un léger murmure à peine perceptible. Les éléments uns à uns semblent se joindre, réunir leurs forces, décupler leurs énergies s'allier pour ne former plus qu'un, une symbiose?
3.1
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3D / 2D