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Genesis pathwork
Journey Drawings
Metamorphosis of an idea into concrete
Splendid objectification of subjectivity
Near flawless language
Tools
"We shape our tools and afterwards our tools shape us"
Marshall McLuhan
Interaction between built and the environment
Bucolic apnea, under the canopy sea
Wood shelter, drifting on this vaporous web
Light dances at the adagio tempo of foliage
An entire interaction under the aegis of the aperture
Depth of feeling and mankind
Metior and Metor
Reason and feelings, or mankind in a nutshell
Aim of truth thanks to both
Trees under the prism of German objectivism
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Linéarité du point, ponctualité de la ligne.
Par Perrin Leo, Rey Mikael, 13/10/19Infini fini, oxymore ou pléonasme ?
Infini et fini sont par définition antonymes. Cependant, dans leurs diverses applications respectives, des éléments font chanceler cet adage étymologique.
Dans leur emprise physique, la barrière entre infini et fini ondule et s’efface. Les lignes d’un dessin ont prétention à l’infini mais elles s’évanouissent au bout de leur course effrénée, dans le point, abyme fini.
Notre propre temps vient aussi défier cette antonymie. Dans un monde où la course à la consommation excessive fait miroiter un futur synonyme d’infini, l’aspect fini du futur s’impose de plus en plus et vient couper cet élan sans limite. Le futur temporel devient alors un mirage, se balançant entre ces deux hémisphères.
Finalement, le simple concept d’infini nuit à lui-même. Tout comme le tétragramme YHWH, utilisé chez les juifs afin de ne pas prononcer Yahvé, évitant ainsi toute déformation de l’essence divine, nommer et définir l’infini revient inexorablement à le limiter et donc à le rapprocher d’une sphère finie.
Le préfixe négatif « in » d’infini semble n’être alors qu’obsolescence, relique d’une étymologie anachronique.
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Errare humanum est, perseverare diabolicum
Par Perrin Leo, Rey Mikael, 06/10/19 -
Chrysalide métaphysique
Par Perrin Leo, Rey Mikael, 04/10/19« Vanité des vanités, tout est vanité » L’Ecclésiaste
« C’est par la méditation du travail que la conscience vient à soi-même » La Phénoménologie de l'Esprit, Friedrich Hegel
La matière étant soumise à un dessein funeste, L’Ecclésiaste expose le caractère vain du moindre acte. Le nihilisme de cette première sentence ne peut pourtant prétendre au statut d’aphorisme.
La forme s’efface petit à petit sous le poids du fatum temporel. Cependant, le processus du travail, le geste laborieux qui mène à sa genèse, lui, demeure.
Le travail est un dialogue entre soma et psyché permettant à la subjectivité brute de devenir objectivité réelle, formant alors une médiation expressive pour l’être. Le travail devient vecteur fondamental d’élévation pour l’individu.
Le geste au sens phénoménologique s’inscrit dans une temporalité close, rigide, froide mais l’apprentissage qui en émane perdure, lui, au contraire ad vitam aeternam.
La matérialité du geste incarne ainsi une chrysalide métaphysique, laissant mûrir en son sein une essence éternelle, la connaissance du geste.