analyse historique du site
Plan commun
vues des parois
vues des coursives
vues des escaliers
Jardin
Composition du sol

Herbier de notre jardin


Comparaison lumière été/hiver
Plan du jardin
Evolution du jardin dans le temps
analyse historique du site
Plan commun
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Jardin
Composition du sol
Herbier de notre jardin
Comparaison lumière été/hiver
Plan du jardin
Evolution du jardin dans le temps
De gauche à droite : Platanes du site, Muret, 1ère vignette de mon storyboard
"Situatedness will always put us in relation with the other: with a site, with our environment, with other people, with space.",
Dieter Dietz, Postface du Codex Rooms, page 99
Storyboard du parcours mental dans des esquisses de projet
Top of Tyrol Mountain Platform, LAAC (2008)
Plan et élévation de la maquette (échelle 1:10)
Collet : Zone de passage entre la partie aérienne et la partie souterraine d'une plante, généralement située au niveau de la surface du sol
Spirale : courbe qui commence en un point central puis s'en éloigne de plus en plus, en même temps qu'elle tourne autours
"La grâce d'une courbe est une invitation à demeurer. C'est une géométrie habitée.", Gaston Bachelard, La poétique de l'espace (chapitre : les coins)
. Module de référence
Module de base en coupe et élévation déroulée de la spirale (échelle 1:20)
. Module diminué
Module diminué en coupe et élévation déroulée de la spirale (échelle 1:20)
.Module d'escaliers
Coupe horizontale et verticale extérieurs au module (échelle 1:20)
Schéma de disposition
Coupes des trois modules avec leur schématisation respective
Planche de dessin technique A0 réalisée sur rhinocéros
Perception de l'espace d'une personne assise depuis le centre de la room
De gauche à droite : Platanes du site, Muret, 1ère vignette de mon storyboard
En visitant le site de la Mangrove, j'ai été marqué par 4 choses en particulier :
+ La limite entre la ville et le sentier menant au site est mise en lumière par une cloison.
+ Le site est majoritairement constitué d'un tissu végétal contrairement à celui du ponton ou encore du théâtre du Galpon.
+ Cependant, l'identité urbaine du lieu est très marquée par l'implantation brutale de poubelles et du muret protégeant la rive.
+ Les grands platanes plantés par la ville forment une protection contre les intempéries considérable.
Les éléments urbains et le tissu végétal du site ne se lient pas, on peut même avancer qu'ils créent une tension ressentie fortement dans la partie ouest.
Comment réduire cette tension ? Le quadrillage de la protostructure ne renforcera t'il pas l'impression d'indifférence de l’implantation urbaine dans le paysage ?
Est-il question, lors de la création d'un intérieur, d'outrepasser son impact sur l'extérieur ?
"Situatedness will always put us in relation with the other: with a site, with our environment, with other people, with space.",
Dieter Dietz, Postface du Codex Rooms, page 99
On peut en déduire qu'il est impossible de nier l'environnement dans lequel notre room se construit, les 2 espaces sont inter-dépendants et doivent donc être reliés. Il est possible de généraliser cela à toute implantation, d'en retenir un principe important : la connexion du construit au milieu.
Se pose alors la question, comment assurer cette connexion ?
La liaison doit être assurée, à mon avis, au niveau structurel et au niveau mental.
Serait-ce possible de la créer par des éléments naturels traversant le construit ? C'est ce que j'ai essayé par le biais de ces croquis mais j'ai vite remarqué que le fait de maitriser les éléments est justement une caractéristique de l'idéologie urbaine actuelle.
Croquis à main levée
Storyboard du parcours mental dans des esquisses de projet
J'ai voulu montrer par ces premiers dessins de projet les différents états d'esprit existants entre le milieu extérieur et intérieur. Ma proposition est de lier le sol du site à mon projet donnant ainsi naissance à une seule room consistuée de deux parties jointes au niveau de la protostructure.
Mais comment exprimer ce joint ? L'espace créé sera t-il vraiment une room à part entière ou fait-il passer un message de collision entre 2 rooms distinctes ?
1er dessin technique de recherche (échelle 1:10)
Inspiré par le collet* des platanes de la Mangrove, l'entrée vers ma room se ferait par une rampe/place assise à niveau du sol montant jusqu'au premier niveau de la protostructure dans le but de relier les deux éléments.
On peut remarquer que la séparation entre le tissu végétal et urbain est toujours visible. Il existe un manque de continuité et ma room parait comme deux indépendantes séparées par la protostructure. En plus, pourquoi construire une partie de room plus urbaine alors que les projets des autres et la protostructure les contenant sont déjà une implantation urbaine en soi ? Il faut que je cherche à simplifier mon projet. Le collet d'un arbre est bien une liaison mais en recopiant sa forme sur la protostructure on perd le sens de l'élément.
Se pose alors la question : comment faire évoluer la géométrie de projet pour qu'il ait la même fonction qu'un collet mais qu'il puisse s'adapter à la protostructure ?
*Collet : Zone de passage entre la partie aérienne et la partie souterraine d'une plante, généralement située au niveau de la surface du sol
Top of Tyrol Mountain Platform, LAAC (2008)
Les lignes courbes partant du sol relient la room à son milieu, elles invitent à rentrer à l'intérieur. Ces lignes, de par leur géométrie, proposent une grande surface d'accroche ce qui permet à la room de survivre aux contraintes du milieu alpin. On pourrait énoncer que cette géométrie absorbe le vent.
Recherche de forme en plan et élévation déroulée (échelle 1:10)
La géométrie de spirale est apparue naturellement en connectant le travail du studio LAAC avec le site de la Mangrove composé de ces immenses platanes. Une ligne courbe continue partant du poteau de la protostructure descendant jusqu'au niveau même du sol décrit cette forme formant ainsi un collet.
Catalogue des pièces de maquette & Gabarit de construction pour un angle précis
Le catalogue comprend les façades de la spirale sur la gauche et les éléments d'assemblage sur la droite. La taille des éléments d'assemblage est adaptée en fonction de la largeur des façades.
Plan et élévation de la maquette (échelle 1:10)
La géométrie du projet à été conçue telle qu'elle soit le plus facile à comprendre tout en étant modulable pour pouvoir s'accrocher à chaque élément vertical de la protostructure. Ceci permettrait de relier la globalité de la protostructure au site.
Dans cette maquette, la spirale fait 90 cm de haut en échelle 1:1 et chaque angle entre deux plans de la spirale mesure 140°, la largeur maximale est de 1.5 m et la room créée est adaptée de telle sorte qu'un humain puisse s'accroupir à l'intérieur. Cependant, il est possible de varier l'angle entre deux plans et la pente de la room afin de faire varier largeur et hauteur de l'élément pour l'adapter aux besoins des emplacements précis.
Module de base en coupe et élévation déroulée de la spirale (échelle 1:20)
Le module de base est celui qui est apparu après mes recherche de forme. Il est posé sur le sol et est accroché à un pied de la protostructure. Sa forme en plan est une spirale.
Spirale : courbe qui commence en un point central puis s'en éloigne de plus en plus, en même temps qu'elle tourne autour
La spirale propose donc un point central ce qui est, selon moi, une caractéristique importante pour la création d'un intérieur. Elle est aussi une courbe, que l'on peut décrire comme une géométrie chaude assurant le bien-être de l'individu. Gaston Bachelard, dans La poétique de l'espace (chapitre : les coins), va jusqu'à écrire : "La grâce d'une courbe est une invitation à demeurer. C'est une géométrie habitée."
Coupe et élévation déroulée du module diminué (échelle 1:20)
Le module diminué ne fait que 1 m de large maximum et crée une room à la limite de l'inaccessible. Il est une dérivation du modèle de référence dont la hauteur a été conservée mais dont l'angle entre deux plans a été changé de 140° à 135°. Cela a réduit la longueur de la spirale déroulée augmentant ainsi la pente reliant le sol au premier niveau de la protostructure.
Coupe en plan et coupe verticale du module d'escaliers (échelle 1:20)
Grâce à la conservation des angles du module de référence, ce module ci conserve un intérieur facilement explorable. Par contre, sa hauteur augmente nettement (4m de haut) ce qui lui permet d'abriter une fonction de passage entre le sol et le premier niveau de la protostructure. Cette fonction est assurée par un escalier de 3 marches de 30x48 cm.
J'ai choisi de ne pas construire de contre-marches afin de créer une transparence partielle de l'élément, le but étant que le regard de l'individu ne bloque pas sur des plans orthogonaux rappelant un esprit très urbain.
Schéma de disposition
Coupes des 3 modules avec leur schématisation respective
Ces trois modules permettent de composer un ensemble de collets pour tous les éléments verticaux de la protostructure la reliant ainsi entièrement au sol.
Vue extérieure du module de référence
Vue extérieure du module diminué
Vue extérieure du module d'escaliers
Perception de l'espace depuis le centre de la room
Le regard porté vers la cime des arbres, connecté au paysage, l'individu rêve assis au centre de la spirale. L'abri prend vie.
Planche de dessin technique finale
ROOMS, une phase singulière, novatrice, stimulant la créativité.
Le premier projet se réalisant sans binôme, permettant ainsi l'exécution de toutes nos idées, sans filtre, pour le meilleur et pour le pire.
Le premier projet imaginé dans une optique de servir au bien être public, réalisé pour un client fictif l'habitant potentiellement dans le futur.
Le premier projet à s'adapter autant au cours de son déroulement. Création et utilisation de nouveaux outils, changement total d'espace de travail, élèves et professeurs ont dût s'adapter et innover.
La phase de ROOMS m'a fait réfléchir sur la liaison de mes projets au sol, et plus généralement sa relation à l'environnement qui l'entoure. Je pense que cette relation est assurée par la ou les géométries du construit. La proposition que j'ai soumise est une géométrie simple répondant à la nécessité de relier l'ensemble de la protostructure au sol. La question que je laisse encore en suspens est la disposition exacte des modules. C'est une question qui dépend de la sensibilité de chaque individu, de sa perception du site.
Un nouvel environnement de travail
Le but de notre projet est de lier ceux avoisinants. Chacun de ces projets comporte un plan horizontal qui sont reliés par notre plan oblique, ce dernier crée une rampe.
Cependant, le mur dissociant les espaces gêne notre rampe. Nous avons donc étudié cette relation entre le plan oblique de la connexion et le plan vertical du mur.
Ce dernier produit une tension comme le montre la coupe à la scie réalisée afin de pouvoir implanter la protostructure dans le sol. Logiquement, le mur dérange également notre plan de passage, jusqu’à le couper en deux plans distincts de part et d’autre de l’élément. Pourtant, la volonté de ces deux plans de s’unir creuse le mur peu à peu.
En conclusion, ce plan vertical perturbe (la topographie influence) les plans environnants et notre passage ne peut assurer qu’une continuité partielle entre les projets avoisinnants.