Group Alpha
Group Beta
Group Gamma

Group Delta
Group Epsilon

Group One
Group Two
Group Three
Group Four
Group Five

Dans la phase Scaffolding on poursuit la démarche commencée dans la phase précédente en s’adaptant à une nouvelle topographie artificielle et à la protostructure. C’est un parcours aux ambiances différentes. L’entrée se pose sur le socle et monte sur la protostructure. Cet espace invite le visiteur, il devient de plus en plus étroit en largeur et en hauteur en installant une direction. Il établit des limites spatiales en restant transparent, ouvert et laissant la lumière passer librement. Puis le plan qui couvre le visiteur devient opaque, il se retourne en installant une nouvelle direction. La seule source de lumière est la fente. Le visiteur suit la lumière qui lui dirige vers l’aboutissement de ce parcours - le puits de lumière. Un espace étroit où la verticalité domine, il s’agit d’un élancement vers le haut. De nouveau la lumière, ici zénithale et indirecte, captée entre les parois réfléchissantes, permet de diriger le regard du visiteur vers le ciel.
image de la topologie du sol en plâtre
collage verticale d'image du projet finale (effet fente de lumière et puit de lumière)
Référence
A new work by the renowned American artist James Turrell has opened in Lech am Arlberg, a small mountain village and ski resort in Western Austria. The installation is part of a series titled ‘Skyspaces’: autonomous light chambers that are immersive art experiences.
Par un assemblage de plans se crée un espace, des intersections formants des coins, des déformations formants des courbures, et d’un coup on se retrouve entouré, piégé puis libéré.
Dessins Croquis des premières idées
Les intentions de ce projet étaient dans un premier temps de retranscrire les sensations éprouvées lorsqu'on traverse le Rolex Learning Center. Une traversée marquée tout d'abord par un changement radicale de la spatialité, passant d'un espace complètement ouvert et lumineux à un espace confiné et qui se réduit au fur et à mesure. Cette rupture entre les différents espaces affecte naturellement notre corps.
Des maquettes de recherche d'angles et d'inclinaisons différentes
Des idées, des possibilités et des décisions
Deux espaces forment alors notre parcours, un premier qui nous marque par sa hauteur et sa verticalité qui nous accueille puis qui rétrécie sous notre tête puis d'un second espace qui reprend cette verticalité élancée formant ainsi un puit de lumière.
série de photos du plâtre: parcours creusé dans une roche
Axonométrie de la structure
Deux espaces, deux textures et deux sensations
maquette en bois de la structure finale
Ainsi différents plans composent notre structure: tout d'abord un premier plan verticale qui par sa continuité lie les deux espaces entre eux, ensuite un second plan horizontale qui nous guide à l'interieur de la structure, mais aussi un plan incliné qui repris du moule de la phase précédente vient se poser au dessus de notre tête créant ainsi ce sentiment de sécurité.
To guide
les plans qui composent notre structure nous guident à la fois vers une horizontalité limité et discontinue: par ses formes et ses textures. Antagoniste à une verticalité élancé et sans fin par sa continuité et sa hauteur.
On est donc proie à cette espace qui nous contrôle et nous affecte.
Richard Serra, ‘NJ-1’ Gagosian Gallery, 21st street. Interior view, Weatherproof Steel
Texte concept
Tous les aspects de ce projet sont liés entre eux, par des intersections, des idées mais surtout par des sensations. Un espace se parcourt, se ressent et s’explore, créant un lien intime avec notre corps. On se retrouve connecté à cette espace par notre sensibilité, l’espace nous guide.
Notre structure s’élance vers le haut par une verticalité qui nous dépasse et qui instaure une certaine confiance par tout l’espace qu’elle nous procure, on se sent à l’aise, on peut bouger et la lumière nous effleure.
L’horizontalité quant à elle nous guide à l’intérieur de cette espace. Quand d’un coup cette verticalité si haute se referme, notre corps, proie à cette espace se retrouve piégé, coincé, par cette verticalité. Un changement radical d’espace s’opère, les plans se rapprochent, se tordent et se croisent, les sentiments de liberté et de légèreté laissent place à l’enfermement et à l’obscurité. Cette verticalité retrouve alors son hauteur et son élancement, formant un puit de lumière, seul source d’apaisement pour ce corps.
Contrairement à la verticalité, l’horizontalité est limitée et non pas continue, le corps se retrouve alors contraint de retrouver son chemin nous ne pouvant pas suivre indéfiniment ce parcours.
Les sensations sont donc le moteur de ce parcours qui tire ces origines du Rolex Learning Center.
Dessin du contexte: lien entre la structure et le site
Aboutissement
photos de la structures finale
"Without the rain we would never feel thankful for the warmth of the sun"
-auteur inconnu
Mesurer le vide, le rien. Mesurer ce qui n'existe pas, ce qui n'existe plus. Comment? Quel est l'outil qui ne mesure rien? A quoi cela servirait de concevoir un outil qui ne sait que mesurer quelque chose qui n'existe pas? Comment le matérialiser ensuite, cet espace rempli seulement d'air? C'est là toute la question de ce travail. Matérialiser un trou de forme totalement aléatoire, et ainsi représenter le vide en le rendant plein. Comment? Imaginez-vous; mardi matin en plein mois d'octobre, la pluie, le froid, la terre sous les ongles, plus de souffle mais de la motivation. Des bruits de pelles qui creusent, une odeur de terre mouillée, des cheveux dégoulinant d'eau, des mollets gorgés de sang de trop d'effort et un dos en compote. Puis le plâtre, partout sur les vêtements, mais surtout dans le trou creusé. Ce même gypse mélangé à la terre, gardant prisonniers les racines et les cailloux. Et puis la reviviscence; le bateau, le chauffage, le thé et la douche chaude. Le moulage est fini et bien représentatif du trou creusé. Le vide devient alors le personnage principal de cette histoire que nous racontons à travers notre projet. Alors maintenant quel est le plus important, le plein ou le vide?
Notre fragment de la structure vu d'en-bas
Un bout de la structure vue à la hauteur des yeux
la largeur de la baguette fait à peu près la taille d'une
oreille
Au moment du démoulage
Un assemblage entre nature et technologie, nous faisant
penser à la structure tant par cette alliance que par sa
forme élancée et dont les horizontales et les verticales se
coupent de la même manière.
Petit rayon de soleil sur le bateau du retour le dimanche,
Après quelques jours d'attente, voici le résultat de notre
moulage du vide que nous avons créé. la pièce a une
hauteur maximale de 12 centimètres, une largeur max.
de 17 centimètres et une longueur d'environ 30 centimètres.
Vue de face
Vue de côté
Dessins conceptuels de la pièce moulée et du trou en entier:
Axonométrie de la structure partielle avec le trou
Axonométrie
Perspective
Plan et coupe verticale
perspective et axonométrie
Comment réutiliser la structure en l'améliorant quelque peu - Idée: une place de jeu
Nos moulages:
Pièce initiale moulée à Evian
Moulage du trou total avec la pièce moulée à Evian
emprisonnée à l'intérieur
Trou total, échelle 1:2
Tentative de moulage échoué, mais intéressante car elle
donne un aperçu du "vide" sous sa forme initiale.
Nous pouvons alors voir notre trou plus facilement et sous
sa forme la plus pure.
Pour la déconstruction de cette structure nous avons aussi pensé à une autre solution plutôt radicale. La vidéo ci-dessous vous la décrira de manière visuelle et facilement compréhensible.
- Zabriskie point, Michelangelo Antonioni, 1970
Plâtrant pour la première fois, nous avons décidé de travailler tous ensemble pour être plus efficace. Nous avons formé organiquement trois groupes pour chacun des processus requis: préparation du plâtre et mélange de la matière, écoulement et homogénéisation de la forme.
Préparation du plâtre et mélange
Coulée du plâtre dans les moules
Lissage de la surface à la règle
Déroulement du processus en entier